Projet de stabilisation des berges de la plage Jacques-Cartier à Québec

La Ville de Québec souhaite réaliser des travaux de stabilisation le long des berges de la plage Jacques-Cartier. Le parc de la Plage-Jacques-Cartier est situé sur la rive du fleuve Saint-Laurent, dans l’arrondissement Sainte-Foy–Sillery-Cap-Rouge. Ce parc linéaire à vocation récréotouristique s’étend sur une distance de 2,6 km entre la marina de Cap-Rouge et le sentier des grèves.

Depuis quelques années, la Ville constate une détérioration importante des talus et des berges sur certains tronçons du parc. Selon les études déposées par l’initiateur, l’érosion serait principalement causée par les évènements de grandes marées et de fortes tempêtes.

Le projet a pour objectif de stabiliser les talus et les berges de sept tronçons identifiés comme plus à risque, pour une longueur totale de 1 215 m. Les travaux comprendraient la mise en place de nouveaux enrochements végétalisés, la remise en forme de l’enrochement actuel et l’implantation de végétation en rive. Le concept retenu par l’initiateur comporte aussi la construction de deux épis brise-lames de 100 m et 150 m de longueur respectivement. Ces structures permettraient la réduction des vagues sur les secteurs les plus affectés et ainsi réduire l’érosion et maintenir l’intégrité du parc et des sentiers. Enfin, la recharge de la plage pourrait être considérée en option.

L’initiateur prévoit un calendrier de travail en deux phases de huit semaines chacune réparties sur l’automne 2021 et l’automne 2022. Selon la Ville, le coût des travaux est estimé à 6 M$.

Les répercussions prévues par l’initiateur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon l’initiateur du projet, pourrait avoir des incidences sur la faune, la flore, la qualité de l’eau, l’environnement sonore, le paysage, le patrimoine naturel et culturel et sur l’usage récréotouristique du parc de la plage Jacques-Cartier.

En outre, les travaux auraient un empiétement d’environ 4 000 m² sous la limite de récurrence des inondations de 2 ans et d’environ 1 600 m² en rive, mais permettraient de stabiliser les talus et les berges de la plage. La conception des enrochements serait optimisée et les techniques de génie végétal seraient favorisées afin d’atténuer les impacts sur le milieu hydrique et sur l'habitat du poisson. Certains arbres et arbustes pourraient également être coupés à l’endroit prévu des travaux. La Ville de Québec s’engage à planter un arbre pour chaque arbre abattu.

Les personnes qui résident à proximité du parc et ses usagers pourraient être incommodés par les travaux qui augmenteraient le niveau de bruit dans le secteur et occasionneraient la fermeture temporaire du sentier. Les travaux sont toutefois prévus en dehors de la saison forte et une signalisation adéquate serait mise en place pour informer et diriger les usagers du parc. De plus, la mise en place des enrochements et des épis brise-lames pourrait modifier le paysage du secteur, mais l’initiateur indique que les enrochements végétalisés permettraient d’améliorer le paysage rocheux avec des espaces plus naturels.

Enfin, les travaux d’excavation, de reprofilage du talus ainsi que de mise en place de l’enrochement pourraient avoir un impact négatif sur la qualité de l’eau du fleuve à proximité des travaux. L’initiateur prévoit mettre en place une barrière à sédiments durant la construction des épis pour éviter la dispersion de particules dans le fleuve lors des travaux.

Consulter le rapport du BAPE 362