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Bureau d’audiences publiques sur l’environnement

Résumé du dossier

Le ministère des Transports et de la Mobilité durable souhaite remplacer le pont surplombant la rivière Batiscan sur la route 138, un axe touristique important, dans la municipalité de Batiscan, en Mauricie.

Environ 1 860 véhicules par jour, dont 10 % de camions, circulent sur ce pont qui a atteint la fin de sa vie utile. Sa configuration entraîne des enjeux de capacité de charge, de hauteur et de largeur. De plus, ses fondations ne permettent pas de le modifier pour le rendre plus fonctionnel, d’où le projet d’ériger une nouvelle structure en aval de celle actuellement en place selon l’initiateur.

Le nouveau pont serait constitué d’une dalle de béton posée sur des poutres d’acier. Implanté en aval du pont actuel, il s’étirerait sur 428 m et compterait une voie de circulation ainsi qu’une bande cyclable de 2,5 m de largeur par direction. Le Ministère planifie par ailleurs l’aménagement de nouvelles approches et d’un carrefour giratoire sur la rive est. Il entend également collaborer avec la Municipalité de Batiscan à l’ajout d’une aire de repos et d’un accès à la rivière pour les petites embarcations récréatives.

La structure actuelle, datant de 1921, resterait accessible durant les travaux et serait démantelée par la suite.

Répercussions et mesures d’atténuation

Le projet entraînerait la perte d’un pont patrimonial. À ce propos, le Ministère a l’intention de réaliser un projet de commémoration en collaboration avec la Municipalité. Le Calvaire Lacoursière, un ensemble religieux datant de 1905, serait quant à lui déplacé.

Concernant les répercussions du projet sur la qualité de vie de la population et les activités récréotouristiques, le Ministère compte notamment mettre en œuvre des mesures de contrôle des émissions de poussière, effectuer un suivi sonore et faire la promotion d’autres solutions régionales de mise à l’eau des petites embarcations quand la rampe de la marina ne sera pas accessible.

Pour ce qui est des espèces à statut précaire présentes sur place, le Ministère prévoit, entre autres, relocaliser une espèce de moule d’eau douce et éviter les sites de reproduction de certaines espèces d’oiseaux. Il projette aussi d’éviter ou de minimiser son empiétement sur l’habitat de certaines espèces de chauves-souris et sur celui de certaines espèces végétales.

Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact.