Résumé du dossier

Afin d’assurer la pérennité de son réseau sur l’île de Montréal, Hydro-Québec souhaite construire un nouveau poste de transformation électrique dans l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve. La construction du poste Hochelaga est envisagée afin de remplacer le poste Jeanne-d’Arc (120-12 kV), une installation construite en 1959 et dont les éléments techniques arrivent en fin de vie utile.

D’une puissance de 315-25 kV, le poste Hochelaga serait construit au croisement de la rue Hochelaga et du boulevard de l’Assomption, en face du boisé Steinberg. À son lancement, le poste serait doté de deux transformateurs 315-25 kV et de 35 départs de lignes à 25 kV. Plus tard, cette capacité serait portée à 4 transformateurs 315-25 kV et à 64 départs de lignes 25 kV.

Hydro-Québec prévoit également de construire deux lignes d’alimentation souterraines de 325 kV. Ces lignes seraient implantées entre l’actuel poste Notre-Dame et le nouveau poste Hochelaga, soit principalement sur le boulevard de l’Assomption, sur l’avenue Haig, sur la rue de Beauclerk et sur la rue de Marseille.

Hydro-Québec évalue le coût de réalisation du projet à 444 millions de dollars et vise une mise en service de son installation en 2029. Les travaux seraient réalisés entre 2026 et 2029.

Impacts et mesures d’atténuation prévues

Selon l’étude d’impact réalisée par l’initiateur, le projet entraînerait un risque de contamination des sols et des eaux. Afin d’atténuer ces risques, l’initiateur s’engage à l’imiter l’entreposage de matériaux pouvant contenir de l’amiante sur le site. Hydro-Québec prévoit également de construire deux bassins de rétention végétalisé pour la gestion des eaux pluviales.

Le projet aurait également des effets sur la végétalisation, la construction du poste impliquant du défrichage et du déboisement. Afin de limiter la perte de couvert végétal, l’initiateur prévoit notamment de réaliser un aménagement paysager le long de la rue Hochelaga et de l’avenue Pierre-De Coubertin.

Enfin, le projet pourrait entraîner des effets sur la qualité de vie de la population, en particulier durant les phases de construction. Afin de réduire les effets sonores et ceux sur la circulation, l’initiateur s’engage à limiter les heures de construction entre 7h et 19h les jours de semaine, ainsi qu’à établir un plan de circulation.

Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact.