Résumé du dossier
Le projet éolien Des Neiges – Secteur Charlevoix à Baie-Saint-Paul et à Saint-Urbain serait situé sur les terres privées du Séminaire de Québec dans la MRC de Charlevoix. Au sud-ouest de son emplacement se trouvent les parcs éoliens de la Seigneurie de Beaupré 2, 3 et 4 et le parc éolien communautaire de la Côte-de-Beaupré.
L’initiateur du projet, la Société de projet BVH2 s.e.n.c. formée d’un partenariat entre Boralex, Énergir et Hydro-Québec, prévoit ériger un maximum de 68 éoliennes afin de produire une puissance de 400 MW. Ces éoliennes seraient reliées entre elles par un réseau de chemins et un réseau électrique principalement souterrain. Un poste de raccordement ferait partie du projet et un bâtiment d’opération et de maintenance serait également construit.
Le projet vise entre autres à répondre aux besoins croissants du Québec en énergie renouvelable tout en visant une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Le coût de réalisation du projet est évalué à environ 1 milliard de dollars. La mise en service du parc éolien devrait avoir lieu à la fin de l’année 2027.
Selon l’étude d’impact réalisée par l’initiateur, les principaux enjeux environnementaux concernent les activités de chasse et de pêche, le transport des composantes des éoliennes ainsi que l’habitat de certaines espèces à statut précaire tel que la grive de Bicknell et le caribou forestier.
Les mesures particulières envisagées pour réduire ces impacts sont diverses. L’initiateur s’engagerait à harmoniser, au besoin, ses activités avec celles en lien avec la chasse, comme convenu avec le Séminaire de Québec. Il s’engagerait également à dédommager le ministère des Transports et de la Mobilité durable pour les dommages causés à la route 138 par le transport lourd lié au projet. Au chapitre de l’habitat de la grive de Bicknell, l’initiateur viserait à ne pas déboiser dans les zones potentiellement plus utilisées par cet oiseau, dans la mesure du possible. Quant aux mesures concernant le caribou forestier, l’initiateur propose le retrait de positions potentielles d’éoliennes dans la zone où vit l’espèce.
À noter que l’initiateur étudie également la possibilité de poursuivre le développement éolien dans deux autres secteurs, soit les secteurs sud et ouest, chacune d’une puissance totale de 400 MW. Ces projets font l’objet d’évaluations environnementales distinctes.
Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact.