Résumé du dossier
Le port de Gros-Cacouna est un port de mer en eaux profondes. Son activité principale est le transbordement pour les entreprises des secteurs de la tourbe, de pièces d’éolienne, de produit du bois, de projets spéciaux pour le Grand Nord et de matières en vrac. Situé dans l’estuaire moyen du fleuve Saint-Laurent, le havre du port est sujet à la sédimentation naturelle. Le port doit donc être dragué régulièrement pour maintenir les profondeurs sécuritaires à la navigation. Le dernier dragage significatif a été réalisé en 2007-2008 et un dragage ciblé a été réalisé en 2021.
La Société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie propose un programme de dragage d’entretien durant lequel trois évènements de dragage sont prévus sur une période de 10 ans. Ces dragages périodiques permettraient d’assurer un niveau de sécurité requis pour les arrivées et les départs des navires fréquentant le port. Chaque activité d’entretien retirerait 60 000 m3 de sédiments qui seraient rejetés en eau libre au site de l’Anse-au-Persil à Rivière-du-Loup. Les travaux représenteraient de 16 à 32 jours d’activité de dragage en continu sur 24 heures et nécessiteraient entre 95 et 475 voyages vers le site de rejet, selon l’utilisation d’une drague hydraulique ou mécanique. Le type de drague serait déterminé en fonction des disponibilités des équipements et du coût des soumissions.
Selon l’étude d’impact sur l’environnement réalisée par l’initiateur, le projet pourrait avoir des impacts notamment sur l’habitat et l’environnement acoustique des bélugas, très présents dans le secteur du port et désignés comme espèce en voie de disparition depuis 2017.
Pour minimiser les effets du dragage sur le béluga, l’initiateur a prévu, entre autres, de réaliser les travaux en novembre et décembre; période où la majorité des bélugas aurait quitté le secteur, tout en prévoyant une zone de protection (400 m) supérieure à celle exigée à cette période de l’année (200 m).
Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact.