Résumé du dossier
Le lieu d’enfouissement technique (LET) situé à Mont-Laurier dans la MRC d’Antoine-Labelle est exploité par la Régie intermunicipale des déchets de la Lièvre (RIDL) qui dessert plus de 19 430 portes comprises dans les 12 municipalités membres, incluant les institutions, les commerces et les industries.
L’exploitation du LET actuel prendra fin en décembre 2025, alors que les cellules d’enfouissement existantes arriveront à leur capacité maximale. Afin de permettre la poursuite des activités du LET de Mont-Laurier, la RIDL, l’initiatrice du projet, souhaite aménager 15 nouvelles cellules d’exploitation totalisant une empreinte au sol de 72 525 m2 pour un volume total de 663 500 m3. L’agrandissement projeté du LET serait réalisé à l’intérieur des limites de la propriété de la RIDL abritant le site actuel. Le projet s’inscrit dans la continuité des activités actuelles de l’initiateur.
La durée de vie du projet d’agrandissement serait d’environ 36 ans. Cette durée est établie sur la base d’un tonnage maximal annuel d’enfouissement de 15 000 tonnes pour les matières résiduelles, soit un tonnage annuel inchangé. Les coûts estimés pour la réalisation du projet totalisent un peu plus de 40 millions de dollars. L’initiateur prévoit commencer les premiers travaux d’aménagement en septembre 2025.
Répercussions sur l’environnement et mesures d’atténuation prévues
Selon l’étude d’impact sur l’environnement réalisée par l’initiateur, le maintien de la qualité de vie de la population locale constituerait l’un des enjeux du projet en raison des nuisances générées par l’exploitation du site, notamment par la présence des nouvelles cellules, des odeurs et du bruit. Comme mesure d’atténuation, la RIDL s’engagerait, entre autres, à mettre en place un mécanisme de suivi des odeurs, à limiter la vitesse de circulation sur les chemins non pavés et à limiter l’utilisation et l’intensité des alarmes de recul des véhicules.
La protection des milieux hydriques ainsi que des eaux de surface et souterraines représenterait également un enjeu en raison de la présence et de l’exploitation du site et de la gestion des eaux de lixiviation. À ce titre, la RIDL prévoirait, notamment, la conception d’une membrane étanche permettant le recueil des eaux potentiellement contaminées. Il est à noter que le système de traitement en place pour le LET existant pourrait également accueillir les lixiviats de la nouvelle zone d’exploitation.
Enfin, le maintien de la quantité d’habitats floristiques et fauniques et de leur qualité représenterait un enjeu en raison de l’empiétement prévu des installations sur le milieu naturel. Comme mesure d’atténuation, l’initiateur limiterait le déboisement aux aires requises pour les travaux de construction et végétaliserait rapidement les sols mis à nu.
Pour plus d’information, lire le résumé de l’étude d’impact.